The Cleopatra Tales 1: Divine Union – Hieros Gamos

The Cleopatra Tales 1: Divine Union – Hieros Gamos

drowning wifflegif com

La mort du petit frère

La mort du petit frère

27 décembre 2011

Un défunt absent qui habita mes pensées

Me fit témoigner d’une bien étrange veillée

La justice aveugle qui dans le noir erre

Se battant le cœur pour la perte de son frère

Fascinée j’observai ce cortège étrange

Cherchant frénétiquement ce mort qui dérange

Hélas ce bon sens demeura évanescent

Et elle comme moi pleurions tant cet absent

D’un délai à l’autre elle prolongea l’agonie

Recherchant en vain le corps fraternel sans vie

Et moi, prise dans cet infernal tourbillon

Assistai impuissante à ce double abandon

Des larmes versées durant cette nuit funeste

Il ne resta que les traces d’un droit indigeste

Le jour blanc succéda à une nuit de pâleur

On étouffe aussi les plus grandes douleurs

La justice éplorée sans son frère ni sa canne

Explore à tâtons un monde où elle se damne

Car ses vieux doigts et son cerveau peu intuitifs

Ne lui laissent de clarté que des instants furtifs

Le glas sonnant accomplira donc son règne

Entraînant mon cœur qui d’autrefois ne saigne

Comme un tapis de neige qui habille l’hiver

Le froid silence étreint mon cœur en dévers

Le silence qui épouse mon cœur tel un carcan

N’entend plus ni les voix ni le souffle d’antan

Il est des jours sombres où ni le bruit ni la joie

Ne peuvent pénétrer un monde sans foi ni loi

 

Mon alphabet d’eux trois qui en tri les trie trois stries strident s’élève mon cri

10 novembre 2010

 ♣

Tri : La nécessité de mettre ordre dans mes pensées confuses que je trie, trie et trie  

Tri : Ce chiffre béni et maudit qui à eux me rappelle d’eux me parle et me poursuis

Triangle : L’angle de vue de notre mariage de notre couple de la maîtresse qu’il prit

Triathlon: la course effrénée contre la justice, lui et contre famille que j’accomplis

Tribal : Le sentiment m’animant quand privée d’eux je rêve vengeance  sauvagerie

Tribulation: ses messages bulles abjectes, menaçantes et son déni de moi à l’envi

Tribune: la chaire d’injustice d’où le vilain toqué noir criminel a commis son délit

Tricératops: les cornes endiablées poussant quand moi rhino d’hier charge aussi

Tricycle: le temps qui s’écoule en déséquilibre pour moi loin d’eux en insomnie

Trident: Neptune sortant des mères m’offrant pour le hareng la belle broche qui

Trimer: en lui plongeant en pierre dure tenant de coeur lui met fourche qui l’occit

Trifouiller: cette justice veule cherchant excuses pour les prendre les donnant à lui

Trinité: Au dam du père au nom des fils de la fille pour la mère litanie quand je prie

Triomphal : le cri que je pousserais si enfin comme nous voulons ils me sont remis

Triplet: de leur absence nés a part j’en oublie l’alphabet collés en mon coeur ainsi

Trisomie: son état naturel d’être qui s’est tant écourté sa vie humaine et son esprit

Tristesse: mon état permanent manteau ne me quittant plus et même quand je ris

Trituration: son incessant tourment leur déclinant toujours de contact mon déni

Apatride: ce flottement en absence d’elle un repère pouvant me sauver de l’oubli

Attrition: l’étiolement de mon coeur mourant sans leur souffle vital qu’on m’envie

Attribut: les couilles manquant à sa famille d’ainsi lui laisser faire ce qu’on en subit

Contrition: l’affliction qui m’atteint quand je vois qu’à la vie ce con n’a rien compris

Contribution: la pension que je ne lui verserai pas à ce noir vampire Harpagon gris

Diatribe: les mots me venant à l’esprit quand il me refuse accès à ma tribu par dépit

Distribution: les rôles qu’on se partage pour jouer cette farce, cette noire comédie

Etripée : Mon état sans eux mes tripes depuis qu’on m’en a séparé et à coups de scie

Etriqué: l’étroitesse des pensées de ceux qui croient que j’en devrais retourner à lui

Fratrie : le trio d’eux qui d’amour attentif l’un pour l’autre en anges les personnifie

Histrionisme : Le mal m’atteignant puisque privée d’eux je cherche à meubler mon ennui

Idolâtrie : l’amour que j’ai pour eux tantôt clément tantôt dément qui tant se multiplie

Inextricable : cet enchevêtrement qui de tant de complications la vie nous en pourrit

Intrigués: l’état des personnes autour de nous qui de cette histoire n’ont rien suivi

Intrinsèque : le lien qui ne pourra jamais être brisé ce lien immatériel qui à moi les lie

Matrice : Mon utérus qui les porta en moi qui les enveloppa qui de moi les a nourris

Meurtrissure: mon reste de coeur qui saigne en stries quand les veines il m’ouvrit

Pétrification: mon état de pierre muette attendant le jugement me niant toute vie

Rétribution: la peine qui compensera sa haine aveugle quand il me tue si enhardi

Savitri : fille de soleil, verbe divin que je pense, vérité que pour asséner je naquis

Strident: le cri qui s’élève de mes lèvres gercées quand je pleus d’en coeur la nuit

Stries : les marques à jamais présentes dans ma mémoire de dimanche à samedi

Tantrisme: la pulsion me poussant à chercher les sens qui modifieraient mon cri

Ventriloque : la carrière voulue de mes tripes qui s’en iraient là-bas me laissant ici

Vitriol: l’acide sur ma peau m’écorchant alors qu’en donnant le change je souris

Contre-remerciements ou dénigrements (au choix, au tri)

Je ne remercie pas le juge M, veule aux cils papillonnants

qui enclencha d’un coup de son cerveau si bot ce tourment

Je ne remercie pas mon ex mari ce vil et stupide couillon

qui pour ces vers écrire pourtant fut hélas mon inspiration

Je ne remercie pas ma chère belle mère perfide et sotte

qui me fit déni en lui inspirant ceci avide à joues de lotte

Je ne remercie pas mon gentil beau-père dont les couilles

N’existèrent qu’un temps bref avant de devenir nouilles

Lecture de mon poème sur youtube 

http://www.youtube.com/watch?v=TYvBS8ld5fQ

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Point break, the limits of injustice that disappoint

9 November 2010

 

 Σ ∞

I await that one truly Just at last they will appoint

This justice system with injustice, us it did anoint

My finger is crooked my every member is disjoint

To wait and to point, myself, in vain I disappoint

 Σ ∞

The waiting that stretches beyond breaking point

I am dead sea as arthritis invades my every joint

To injustice and inequity every finger I may point

But wailing and pointing, in vain are, though joint

 Σ ∞

Reading of my poem on youtube

http://www.youtube.com/watch?v=iELXMPBQZY8

 Σ ∞

http://www.youtube.com/watch?v=ZUjhQLB0hXY&feature=share

 Σ ∞

 

French justice, a cloak of wear and tear

9 November 2010

 

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Fool I try to catch now what I had let go, haughty mare

Ailments in wailing I cry me a pail so wail as they stare

I go on oblivious to their frowns heeding not their glare

Banshee and ogress I turn, I once little frightened hare

 ♣

I run in a competition that has no concept left of the fair

My ankles flailing don’t allow me to climb so many a stair

Higher in injustice I rise and oxygen in purity fails my pair

Air I beseech, sweet air, oh I gasp within my hidden lair

 ♣

I run, reach out but all I reach is nothing but this thin air

I run here, no, wrong place it is there, I cry tear my hair

I seek; know not how to reach within this vile Vanity Fair

Blue white red between grey mirth and such dark despair

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Their justice more injustice would once more for us bare

In impunity they carve into their system with such care

Intricate details to make you win any if not all your share

Of misery as they deny you. Fight back? Don’t you dare!

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http://www.youtube.com/watch?v=kylN_Fk-RNo

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http://www.youtube.com/watch?v=AnR1FJ6yQq4&feature=share

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Exchanging role, relinquishing control

4 November 2010

Alas I am now imprisoned in my mind

And it seems I cannot set myself free

For no reason I have to always remind

Myself of torment and with such glee

How to know when is the time to let go

How to know if blinded you cannot see

It is more difficult than you’d ever know

It would be for you, it is so hard for me

Some say it is a mere question of now

Some deprive you of access to eternity

Some crude, lewd fail to even see how

You cannot, now set free, be but felicity

I shake my head say this is mine plight

You cannot bear it, for it is mine to be

And on I would stay at it awake all night

Cloaked in renewed anguish and misery

Darkness had me many a thought grind

As my mind wandered from coast to sea

I never meant to turn and look behind

You were meant to disappear, a remedy

And through those nights I’d toil and row

As I tended and cared to them mine three

Alas you now smothered my trace in snow

Left me out in cold night wailing banshee

When the marriage is dissolved no vow

Does that dissolve for me my maternity?

I bore them in me then, despite our row

You cannot fail my right to love but see

I wither as he deprives me of their sight

My anguish is my only robe to the knee

I stumble may fall, I never learnt to fight

What was supposed to be one knit family

Reading of my poem on youtube

http://www.youtube.com/watch?v=IZDK6bz5mcE

لا تلمني

21 أكتوبر

 ∫≈∫

لا تلمني

لا تلمني إن نزعت ثوبي و واجهت البحر

لا تلمني

لا تلمني إن فكرت طويلا و إخترت النَحر

لا تلمني

لا تلمني إن ذبلت عيني و نسيت السِحر

لا تلمني

لا تلمني إن إنحنى جسدي إنحناء القهر

لا تلمني

لا تلمني إن أشبعت بدموعي تلك النَهر

لا تلمني

لا تلمني إن شاب قلبي لكم واجه السَهر

لا تلمني

لا تلمني إن كنت إستبرعت بكسري الجبر

 

 ∫≈∫

فقد تراكمت في ركن خيالي و هي مدن

و ما بقى لي قطّ تراكما في جسدي ركن

عضَيت يدي عضًا و عضَتي عضم لا عضل

فتحت عينيَ فتحا و واجهت حائطا و لا أفق

 

 ∫≈∫

لا تلمني

لا تلمني إن نسيت في اليوم معنى الأيَام

لا تلمني

لا تلمني إن جهلت حساب تمادي الأرقام

لا تلمني

لا تلمني إن ما بقت في حياتي إلاَ الأوهام

لا تلمني

لا تلمني فقد تراكمت في قلب قلبي السِهام

لا تلمني

لا تلمني إن شككت في ديني وهو الإسلام

لا تلمني

لا تلمني إن فتحت فمي و ما خرجت الأنغام

لا تلمني

لا تلمني إن ما رأيت النّور في دمس الظَلام

 

 ∫≈∫

رحت تائهة مرارا في سبيلي عن النَهار بحثا

و ما وجدت في هذا السَبيل إلاَ وجعا و حرثا

و ما كانت الأحزان في حياتي منعزلة و حدثا

بل تشاجعت عنفا و إنتشرت في كل كوني بثًا

 

 ∫≈∫

لا تلمني

لا تلمني إن سار سيري في آفاق النَهار ليلا

لا تلمني

لا تلمني إن فتحت عروقي سيلا لدمي سيلا

لا تلمني

لا تلمني إن كثر ميل قلبي للحقد ميلا و ميلا

لا تلمني

لا تلمني إن ناديت ويلا و ما رأيت فيَ ويلا

لا تلمني

لا تلمني إن تحوَلت بقسوتي و صرت رجلا

لا تلمني

لا تلمني إن كثرت همومي و طفح كيلي كيلا

لا تلمني

لا تلمني إن نشفت ريقي و رال فمي ريلا

 

 ∫≈∫

لا تلمني

لا تلمني إن ما رغبت لصفوفكم الإنضمام

لا تلمني

لا تلمني إن كانت عصمتي بالوحدة إلتزام

لا تلمني

لا تلمني إن ما ألقيت عليك أنظار الإهتمام

لا تلمني

لا تلمني إن أطعمتك بذلك بسمٍ من السِمام

لا تلمني

لا تلمني إن كان لي معنى الوفاء الإحترام

لا تلمني

لا تلمني إن ما كان لي معنى الوفاء الإنتقام

لا تلمني

لا تلمني رجاءا و إحترم فإن الميت لا يلام

 

 ∫≈∫

Reading of my poem on youtube

http://www.youtube.com/watch?v=DS1RgJiAS-g

 ∫≈∫

Stop child abuse – Stop maltraitance

Violence aux enfants non! psychique, verbale ou physique

Stop child abuse! moral, verbal or physical

Il faut de tout pour faire un monde

Mais il faut tout faire si on n’arrive pas à se contrôler

C’est facile de ne pas se sentir immonde

Quand l’enfant que vous blessez accourt pour vous aimer…

Dominer ce stress qui vous inonde

Vous encourageant à les négliger

Mais la terre n’est plus si rotonde

Quand la main dessus vous levez

http://www.youtube.com/watch?v=kr-t54MMaB0&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=7dUYXptYycU&feature=related

The world is made of all sorts and kinds

But one must do everything to protect

his own kind, even from himself , no blinds

See yourself, for better self-respect

if from stress you cannot  take the grinds

Or stop yourself from tired neglect

Of 50’s prison guard treatment this reminds

This behaviour one can only reject

Les meilleurs ennemis – The best ennemies

Quand l’amour a été décimé, tout ce qui reste à un couple lorsqu’ils ont des enfants communs c’est de les partager sans les déchirer. Les besoins ainsi que les souhaits de ces enfants doivent primer sur les besoins et/ou les souhaits de chacun des parents. C’est sur cette base essentielle que la justice devrait construire ses principes législatifs

When love has been wiped out, all that is left for a couple when they have children they share is not to tear them while sharing. The needs and wishes of these children have to take priority on the needs and/or wishes of each of the parents. This is what justice legal rules should be built on essentially.

29 août 2010 / 29 August 2010

Les meilleurs ennemis

 Il faut de tout pour une vie

Les meilleurs amours, si unis

Cœurs épris  et meilleurs amis

Le partage de tout, des soucis

Le poids des années que l’on vit

La distance qui peu à peu s’établit

Le fossé se creuse encore et grandit

Plus rien, plus personne qui nous réunit

La découverte du réel, enfin le corps du délit

Le désespoir, la déchirure, le pardon, le doux oubli

Pour enfin se regarder et se voir là, les meilleurs ennemis

Et rebelote… ou peut être pas cette fois-ci..on espère, on prie

Best ennemies – why love is blind

It takes sorts to get life lighted

The best love, the so well united

Loving hearts, best friends invited

To share everything, all worries spited

The weight of years that one lived excited

The distance settling, by indifference incited

The gap widens and grows with solitude delighted

Nothing, none to go back, by nature’s rules we abided

The discovery of reality, finally the corpus delicti sighted

Despair, tearing, forgiveness, sweet oblivion sadly decided

To finally look on and see in us the best of enemies highlighted

And begin again ..or maybe not this time…we hope, we pray, blinded

 http://www.youtube.com/watch?v=z00GCA0IHZw

Weathering storms

“Rather windy isn’t it?”  

28 August 2010  

Woman all over the world, suffering

We yield not in vain shuddering 

But pliable reeds, we flex in pain 

To spring back to our tall selves again 

While the strong oak may tower

Over us and want us to cower 

We welcome with love and consent 

All hate, anger and resentment 

To turn darkness into bright light

Despite the hate, despite the spite 

For when HE gave us to hold a womb 

HE knowingly gave within us a tomb 

For the world’s hatred as we can bear 

From suffering more than our share 

But with the womb he gave us the seeds 

To grow within us those slight, silken reeds 

A gift of love so, many a storm, we may weather

With a heart, though sinking, light as a feather 

So when the mighty oak from storms splits 

We resume our grace that us so befits