Au milieu coulait une fissure
6 mars 2012
Il n’est point de temps pour s’abriter de l’usure
Il ne naît point de jour qui ne connaisse repli
Efflanquée de deux tours elle compte flétrissure
Un souffle pris de court d’un poumon mi-rempli
°
Hasardeux le chemin qui mène en vérité
Mais cœur pur en destin se défait de la houle
Noircir un parchemin d’un mot non mérité
N’a triomphe sur l’instinct ni honneurs de la foule
°
De déni il n’est choix que larme tracée d’un œil
Tête courbée de par loi d’en tension elle s’essouffle
Mais pénitente qu’elle soit rétrécie passe le seuil
D’un chemin fait de croix que sein porte sans souffle
°
D’un jour faste né d’hier retentira clairon
De nuits faites de prières jaillira forte la vie
En ténèbres sévères s’évanouira larron
Ravivé cœur de mère retrouvera l’envie
°
De bribes de contretemps naît brasier infini
Ciel de gris embrasant de promesses de sutures
Rencontre le néant d’une colère démunie
C’était il y a longtemps un conte de blessures