21 février 2011 (décalcoMaxi)
Me hanter
Ton sein est modèle aimé
Nuée sème en époux tué ressassé
Sans début l’âge à venir
De par la femme dérangeant l’an terne
Tel soir où belle sema vol désordre germe en l’air
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Pourquoi pas roses offrir ?
Pour qui osa garrot bleue veine y est
Moi sonné sondes doux pur traîne
J’oublie Me dardera-t-elle germain ?
Ou toi or seras émérite rectifié
◊
Pour elle que j’aime boire frise
Mort de moi sonates au vent murmure-t-elle
Émoi râles abhorre âme erre sans maillons
Etale heures lances de lui osons traces
D’âme triste d’enfant au fond de toi me noyer
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Masque lui gela sang peint
L’animer, sceller ma tendre qui saigne pulsant de rustres
De la tribu dessein, sort d’alchimie scier
Sur phare blême sang rouille
Mort s’en pare les fléaux s’écoulent l’enduisent deuils
Ah aimée ! Restons les amants scintillants sous tes arbres aux florilèges
Les mondes mesquins voraces de polars noirs piègent mes terrains
Jet m’étends sème vie que leurs noires besognes arrêtent
Terre blouser si tard serre, nous empêtre
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L’ancien carnet ne s’ouvre ennuis volages d’essence
Etre l’Indus sur ta plaine ronde à mue grise ma pensée
◊
Mon sang gammes oublie aime jets dramatiques
Qu’unis minent adversités
Ta honte née des listes
Voici moulant serti pour s’offrir
Ton ire en heurt renfrogna apparence
Puis il est clair que tu ne me vois plus
Utile de ton oubli m’occire des lambeaux
◊
Ce poème est un décalcoMaxi du poème suivant de Max Kesteloot:
En Therme
Le sein est monde et animé
Nous sèmerons huées et passés
Sang bleuté d’Avenir
Engendré par femme de lanterne
Dans l’observatoire où derme le sort gémellaire
Proses, pourquoi souffrir ?
Abyssal voeu, pourquoi saigner ?
Pour moi ondes sonnets de reine
D’oublier le « magmatile » jardin?
Tout sera méritoire et certifié
Pourquoi gémir, frêle brise ?
Et murmurer au vent ta moisson de mortelle ?
Et moi mâle arborescent, mer à haillons
Lueur létale de rances toisons lasses
En toi fond d’amante d’attiser un foyer
La pluie sans masque geint
Ma cendrée de rupestres mains qui enseignent les lustres
De l’attribut, de la chimie de saint sorcier
Sur le marbre sans fouille
Parements s’endeuillent sous les morceaux de feuilles
Les boréales sons sourcillent amants, frémir !ahan !sortilèges !
Les nécropoles sont ivoires quand tes reins s’arpègent de mes mains
Et que tes ombres gloires m’essartent d’une vigne secrète
Phares en éboulis tertre sur nos êtres
Car s’envole en nuits anciennes l’ouvrage des sens
Aliène sur ta rupture du gypse, ma ronde insensée
Blêmi mon sang des outrages magmatiques
Anima d’univers cités
Talents d’hédoniste
Voir ici tes mots lents pour souffrir
Pour harponner ton rire en fragrance
Puisque tulle voie ne m’éclaire plus
M’oublier de tocsin bouteille dans l’eau
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