Surtout ne t’éloigne pas, disait maman à ribambelle
Mais curiosité la perdra, angebolique tombe du coin d’elle
16 octobre 2010
La nuit lui parvient ta voix, comme une obsédante ritournelle
Chant des démons d’autrefois, Asmodée, Iblis, Azazel
Veilleuse de lumière vivra, le temps de dormir claire chandelle
Le jour clarté aux abois, les répits des instants séquelles
Ressassent les relents d’yeux las, les envolées à tire d’aile
Tes regards tels des abats, las devant elle s’amoncellent
Son regard loin se perdra, au-delà d’escaliers du ciel
Evite regards noirs émois, qui de gris tourment son cœur scelle
Serviteur de peu de foi, faisant de l’excès de zèle
Pas furtifs lassés louvoient, en noces manquées bordées de fiel
Homme de peu de sacrées lois, massacrant la loi des fées stèles
Collectionneur des bribes de moi, arracheur de petites ailes
Aujourd’hui forte je la vois, cette vérité faite mensonge cruel
C’était ton démon à toi et pas les démons nés d’elle
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Lecture de mon poème sur youtube
http://www.youtube.com/watch?v=sUZscpLhqOc
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