Nuit et indécisions
(modification d’un ancien poème écrit au Lycée sous le nom de Guita Balvannanathan)
Nuit enveloppe-moi douce comme satin
Laisse-moi sentir de toi le refrain
De ces doux exils
Le cœur pleure et se meurt doucement
Et les lourds yeux battent si lentement
Au rythme de mes cils
J’aspire au succès je le désire
Atteindre les sommets, quel plaisir,
Grisant et fébrile
Pourtant je le contemple, inquiète
Il m’effraie autant que la défaite
Me glace, m’annihile
Nuit enveloppe-moi douce comme satin
Que je ne retrouve point le matin
Froid, dur et hostile