21 janvier 2011 (réponse)
O cieux peu cléments pour un lointain avenir
Tristes sont les rois mages
Leurs présents pendant comme des veines éclatées
De tant de déserts de sables crient qu’on puisse ouïr
Le cri de dingos
Le bastion dernier que yeux mourants repèrent
Une joie éphémère
Dans pierres en carrière
Un moment de psaumes de joie infinie
Un relent de vie
Marée emporte loin le plus puissant navire
Les vagues déferlantes meurent grondent
S’écrasent vent en poupe sur sombres rivages
L’enclume en ancre pour dormir de jour en nuit gémissant
Le rêve revient en rousse lune bruinant sur soir de brune
O arbre bordant le tourment nocturne
Arbre de sagesse, confins de nos mémoires vendues
A nos heures révolues
La joie d’hier s’en va, germe de spleen la culbutant
Mémoire éphémère, enfouie dans mon cœur
Songe d’une nuit passée à éviscérer abats
Tort raie son hier
Ame baluchon, cœur en bandoulière
Pieds vaquant en sinistre route esprit las
Un pas devant l’autre à l’endroit du trépas
Décalcomaxi de
Soupirs (Max Kesteloot)
C’est par les cieux néants que surgît le devenir
Il se soie roi et virage
Et les soupirs du ramage sont des magies chantées
Qui joutent entre deux tissages et ne feuillent pas jouir
Ils sont des ego
Ils sont des visages que rien ne désespère
Et que rien ne fait mer
Ils sont devenus des rivières
Et c’est ce qui paume à leur âme ternie
L’abîme de la nuit
Gloire vent et chétifs sur le chavire
A la pulpe parmi la ronde du monde
Telle une intense loupe germinant le voilage
Où la plume se mire au dos d’élan tribal et pleurant
Soirs de rêve indéchiffrables aux finesses mi lune
Où l’arbre aborde son urne
Gloire, ö gloire aussi rites anoblis que perdus
Quête vous absolu ?
-Ou ré étoiler la trace germe qui dansa un mutant ?
Notre moi effet mer, sinon dans mon leurre
Car la fleur qui lactait près du songeur, là- bas
Est oreille à la mère
Il en a le vestige et l’ardeur artère
Et lorsqu’à foison se sont tus les glas
De l’adresse ultime, il n’en revient pas…..
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