Las vide qui m’entoure
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De mon cœur las mourant je rythmais cent Tâlas
Soirs d’insomnie passés arrosant le matelas
Trouble de vilains tannins rend amer le chasselas
En cœur las étouffé ainsi sonnera le glas
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De ce ventre creux où n’existe que le vide
J’extrais hésitante ma pensée tant livide
L’œil amer s’écoule sur les terres d’hier avides
La détresse se recrée en œuvre d’exil d’Ovide
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Printemps têtu paré d’un tapis de jonquille
Fleur soleil en terre champs terre aride maquille
Flot d’un rouge coquelicot de flanc paré d’esquille
D’un cœur pénitent mort qu’une artère recoquille
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Le soleil au Zénith écorche mon firmament
Lèvres sèches gorge nouée je l’attends patiemment
Bourgeon métastase vile en terre d’affaissement
Secret perdu en spleen épée en affleurement
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Parée je ne le suis de mon plus bel atour
Mon spleen au flanc offert à l’insatiable vautour
Prométhée en exil cherche de flamme le retour
Par noir enveloppant tout se meurt à l’entour
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