D’amour et d’aube en daube on con(mp)te aujourd’hui
Le désarroi naissant de celle-là, ma neuvième vie
28 septembre 2010
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J’avais oublié de con(mp)ter l’amour
J’avais oublié de con(mp)ter le toujours
Pourtant, compter, mais à rebours
C’est vivre les sempiternels retours
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Compter et conter, (c)(s)i()tant Fleurette
Tu me prends un peu à la sauvette
Dans le noir, hussard, à l’aveuglette
Toi mon étoile, moi ta petite belette
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Pan(!)d(‘)or(e)(t) referme-la vite ta vile boîte
Elle exsude ces lasses chaleurs moites
Mon front brûle, l’œil tendu, il miroite
Pandore tu m’as perdue, je convoite
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A rebours, mais pourquoi donc dix ?
Trois suffisent, excluant Satan, Iblis
Au nom du père, de l’autre et du fils
Anathème, blasphème, mortel délice
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Blasphème, ce mot écorche, je résiste
Amour rime tant avec marionnettiste
Poupée de son, de ce jeu, je me désiste
Ma vie, pardieu! car enfin libre j’existe
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Dix, oui, une pour la vie vécue en rêve
Quand flottant je faisais la douce trêve
Avec lui, âme innée, animée, vie brève
La huitième aussi fut lasse, je vis-crève
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J’ai compté repris, voilà ce que ça donne
Je suis Alice, mes merveilles foisonnent
Je suis Cendrillon, mon serviteur sonne
Je suis Mathilde, la leçon on me donne
Je suis Fanny et mes douleurs résonnent
Je suis Nana, de cire et de bois, frissonne
Je suis Jasmine qui à servitude s’adonne
Je suis Tourvel, c’est mon glas qui sonne
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La neuvième j’y tiens je m’y cramponne
La neuvième en Violetta, je la fredonne
La neuvième, elle est à moi ne se donne
La neuvième elle est lasse s’abandonne
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Saute-mouton, croche-patte, farandoles
Marelle, toupie, cache-cache, je m’isole
Guérilla, Maquis, mine, ce cœur se désole
Touche-moi, pas ! Je-me-te nous immole
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Ganges, tes eaux gris-saumâtre lugubres
Point d’eau, pointe d’aube, tas insalubre
Attirent mon cerveau qui, tant, élucubre
Daube d’amour? A(g)neau! soif? eau salubre!
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Lecture de mon poème
http://www.youtube.com/watch?v=Hr4iGl0rYhY
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