Poème écrit utilisant la série de mots imposées dans le cadre d’un jeu créé par le groupe “l’esprit de la lettre” et s’appuyant bien entendu sur mes émotions personnelles
Mots à utiliser:
las – exposition – appel – boum – Saint Nicolas – avant – potomane – calomnie – souffleur – vers – elle – strigilaire – atoll – symbole – émotion – murmure – générosité – lecture – dyslexie – habanera – innocence – rêve – lâcher – chambouler -NERD (merci Wiki) – massacre – fugitif – lumière – appel – pomme – aérodynamique -hippocampe – marcher – animalité – célibataire – coloquinte – irréversible – énergumène – harpe – absence – cajoler – arnaque – anniversaire- tourmaline – café – gambette – majorité – Corto Maltese – macabre -Bretagne – mer – émanation – patte pelue – progéniture – clocharde
12 décembre 2010
ΦΦΦ
La majorité de mon temps passait ainsi, le temps d’un temps fugitif
Je pensais à ma pauvre progéniture, cette belle innocence incarnée
Mon esprit las parcourait tourmenté mes souvenirs soucieux, pensif
Je pensais à l’appel dont j’espérais l’écrit empreint enfin de générosité
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Mon souvenir à lui seul constituait pour moi le plus brillant et bel atoll
Joyau miroitant durant leur si douloureuse absence en mes pensées
La première instance à mon anniversaire me coupa net toute parole
Sa lecture me réveilla soudain en tripes une seule émotion, l’animalité
ΦΦΦ
Cette date qui, avant, fut le symbole pour moi d’une belle naissance
Fut désormais la marque irréversible, triste stigmate de ma mortalité
Ma vie en ce jour fut un sombre, macabre bal d’humaine déchéance
Tandis qu’à la justice espérée se substituait le massacre de l’équité
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Ma soif d’eux me transforma par cette arnaque en vilaine pocharde
Potomane, j’eus tout bu de la mer même la moindre goutte nacrée
Ce jugement qui venait toute ma vie chambouler, me vit clocharde
Je parcourais tes plages noires, ô Bretagne, de mes glauques marées
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En rêve je revis ma vie tour à tour baignée de clarté vive et de suie
Ces routes vers lesquelles mes lasses jambes me forçaient à marcher
Elles furent pavées d’anges dont le murmure ne pouvait taire calomnie
Et de ces noirs démons jouant mutins à la géante harpe désaccordée
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Je voudrais croire à la possibilité pour cette nouvelle Saint Nicolas
De retrouver ne serait ce qu’une émanation de cette vieille sérénité
Qui m’habitait quiète malgré le trouble du quotidien et de ses tracas
Mais l’idée de cette patte pelue me coupe toute envie de fraternité
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L’exposition de mes sens et de mes souvenirs en un si sordide étalage
Firent de moi bien triste NERD, moi autrefois la célibataire convoitée
Je devins coloquinte et le jour des morts on me décora mon plumage
Pour faire de moi la bougie de fortune, une fois mon centre bien évidé
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Moi qui n’ai rêvé que de paix et de la plus belle et blanche lumière
Je me retrouvais actrice en noire farce, par cet énergumène, créée
Et lui souffleur me dictait les vers de la reine comme du strigilaire
Je jouais tantôt elle tantôt lui, l’esprit plongé en déchirante dualité
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Je me retrouvais avec un hippocampe désorienté à bord d’apoplexie
Sautillant je passais du classique à la salsa ou la habanera endiablée
Mes souvenirs troubles, ma langue fourche je m’incarnais dyslexie
Marin déchu et mutilé, sur une unique gambette vacillante je tenais
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Tour à tour en nacre ou charbon mon visage fut pour ces rôles peint
Je voltigeais oiseau ivre dans une aérodynamique par trop insensée
Je fus suprême Saba à pomme d’or ou vil esclave au strigile astreint
L’esprit tourbillonnant, le cœur rougeoyant je le sentis enfin lâcher
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Boum fit mon cœur tel Corto Maltese durant son voyage en Sibérie
Traîtrise après amour eut tôt fait de tous ces sentiments oblitérer
Tourmaline incandescente je calmais autrefois de statiques énergies
Aujourd’hui pour un semblant de paix je ne peux mon cœur cajoler
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Moi autrefois noble bête, fougueuse jument à côté de mon cheval
En âne, pauvre bête de somme je suis par ses méfaits transformée
Mon souffle d’antan finit désormais éteint comme dans un vil râle
Tandis que veillant et relisant l’écrit d’appel, je deviens outre à café
ΦΦΦ
ΦΦΦ
Let them be the words imposed as part of a Game, but I am astonished to see and read, which I got it translated on my desk top.
Geetaji,
Wonderful!
Just imagine me having taken my hat off and bowing to you.
My Pats!!!
Shiva
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