Les sentiers d’or ouverts ramènent Reine de faucille
(Poem translated into a sonnet in English. See here)
16 April 2016

La voix qui m’animait s’exprime en lèvres lasses
Perséphone entendue émerge en mon printemps
La terre qui l’abritait de blancheur lors s’efface
Perce-neige étendue fut vivante en son temps
La houle qui secouait calme blanc laisse des traces
Les ferveurs prétendues ne durent jamais longtemps
L’absent qu’on désirait de la mémoire trépasse
Les attentes trop tendues rembobinent contretemps
Chacun mange à son plat bannis les métissages
Fort picassent les piverts les pies cherchent ce qui brille
Nous jouerons encore là comme des enfants sauvages
Au milieu des prés verts où les jonquilles scintillent
Le cœur hors répit las se fera nouvel âge
Les sentiers d’or ouverts ramènent Reine de faucille
Lecture du poème:

Ce qu’on voit allée Rimbaud – Pascal Obispo feat. Calogero