L’écart
23 février 2011
J’erre mime à quel spleen est-ce fatal à tendre d’or
Tôt hier encore ont embaumé sens-tu nos chaleurs vastes
Où meurent ces laideurs maux m’écrivent à nu d’en mes pores
Ailée de saint vidée d’ampleur ma carriole
L’ange embellit densité chouette me terrasse
Fléau teste excentre, tuant art cible muette
Là l’entrelacé goût de fiel et de l’amer
Séquelle qu’aux rats oseront blette
L’envol de mon cœur étal à son ciel bougres vilains les minent
Héleront la hure purin nos trêves
A scruter ciel bénite pouf ulule ers en selle d’apnée tu déranges
Aux contes noyés d’ondes pelles pend à nos vices
Chaîne élue frein dure vie que blasé boxe
Insurgent sait us de crâne qui parade stomoxes
A l’encens brûlons tristes à essor d’art piste
Reprisent sel et lent vie geinte d’en falaise
Tour y dédit Pi humeur rua sève
Unis ont leur lest mû terre aime être ciboulette
Que bébé erra nu sans crâner les moleste
O sirène mi-labile
Mers l’élite assénée
Harasse semis las où grisée l’ampute dissociée
Le ver cent en elle est dent nuisible au sacré.
Décalcomaxi de
Clarté (Max Kesteloot)
La terre resplendissante et la femme que j’adore
Honorent comme velours et beauté nos sentiers chastes
Où mes clameurs s’inscrivent en odeurs de psaumes maures
Et ainsi déclamée par l’ardeur de ma viole
L’étrange silhouette bénit d’encens ma trace
Entre mes eaux titubantes et clarté fluette
Entre l’éclat du gel et la foi de la mer
Qu’ont les roseaux et les barquettes
Mon cœur l’enlace et de son vol les bougainvilliers s’animent
Ils hurlent pour hanter nos rêves
Et pourfendre en nuées au ciel le sculpteur d’abeilles étranges
Aux sons de consonnes et de voyelles appendices
Buée sable fraîcheur de l’envie équinoxe
Qui surgit suintement des arcanes paradoxes
Alors censures brisons et plantes d’artiste
Respirent l’envie et se feintent de la glaise
Puis au rythme étourdi du rêve
Et cimeterre leur union trouble est si amulette
Que l’écran barbelé meure sans son reste
Ainsi l’ère mobile
Et les mers aliénées
Aussi les rampes où gémit l’hardiesse associée
Dentellent leur essence au visible et nacré
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