Mon alphabet d’eux trois qui en tri les trie trois stries strident s’élève mon cri

10 novembre 2010

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Tri : La nécessité de mettre ordre dans mes pensées confuses que je trie, trie et trie  

Tri : Ce chiffre béni et maudit qui à eux me rappelle d’eux me parle et me poursuis

Triangle : L’angle de vue de notre mariage de notre couple de la maîtresse qu’il prit

Triathlon: la course effrénée contre la justice, lui et contre famille que j’accomplis

Tribal : Le sentiment m’animant quand privée d’eux je rêve vengeance  sauvagerie

Tribulation: ses messages bulles abjectes, menaçantes et son déni de moi à l’envi

Tribune: la chaire d’injustice d’où le vilain toqué noir criminel a commis son délit

Tricératops: les cornes endiablées poussant quand moi rhino d’hier charge aussi

Tricycle: le temps qui s’écoule en déséquilibre pour moi loin d’eux en insomnie

Trident: Neptune sortant des mères m’offrant pour le hareng la belle broche qui

Trimer: en lui plongeant en pierre dure tenant de coeur lui met fourche qui l’occit

Trifouiller: cette justice veule cherchant excuses pour les prendre les donnant à lui

Trinité: Au dam du père au nom des fils de la fille pour la mère litanie quand je prie

Triomphal : le cri que je pousserais si enfin comme nous voulons ils me sont remis

Triplet: de leur absence nés a part j’en oublie l’alphabet collés en mon coeur ainsi

Trisomie: son état naturel d’être qui s’est tant écourté sa vie humaine et son esprit

Tristesse: mon état permanent manteau ne me quittant plus et même quand je ris

Trituration: son incessant tourment leur déclinant toujours de contact mon déni

Apatride: ce flottement en absence d’elle un repère pouvant me sauver de l’oubli

Attrition: l’étiolement de mon coeur mourant sans leur souffle vital qu’on m’envie

Attribut: les couilles manquant à sa famille d’ainsi lui laisser faire ce qu’on en subit

Contrition: l’affliction qui m’atteint quand je vois qu’à la vie ce con n’a rien compris

Contribution: la pension que je ne lui verserai pas à ce noir vampire Harpagon gris

Diatribe: les mots me venant à l’esprit quand il me refuse accès à ma tribu par dépit

Distribution: les rôles qu’on se partage pour jouer cette farce, cette noire comédie

Etripée : Mon état sans eux mes tripes depuis qu’on m’en a séparé et à coups de scie

Etriqué: l’étroitesse des pensées de ceux qui croient que j’en devrais retourner à lui

Fratrie : le trio d’eux qui d’amour attentif l’un pour l’autre en anges les personnifie

Histrionisme : Le mal m’atteignant puisque privée d’eux je cherche à meubler mon ennui

Idolâtrie : l’amour que j’ai pour eux tantôt clément tantôt dément qui tant se multiplie

Inextricable : cet enchevêtrement qui de tant de complications la vie nous en pourrit

Intrigués: l’état des personnes autour de nous qui de cette histoire n’ont rien suivi

Intrinsèque : le lien qui ne pourra jamais être brisé ce lien immatériel qui à moi les lie

Matrice : Mon utérus qui les porta en moi qui les enveloppa qui de moi les a nourris

Meurtrissure: mon reste de coeur qui saigne en stries quand les veines il m’ouvrit

Pétrification: mon état de pierre muette attendant le jugement me niant toute vie

Rétribution: la peine qui compensera sa haine aveugle quand il me tue si enhardi

Savitri : fille de soleil, verbe divin que je pense, vérité que pour asséner je naquis

Strident: le cri qui s’élève de mes lèvres gercées quand je pleus d’en coeur la nuit

Stries : les marques à jamais présentes dans ma mémoire de dimanche à samedi

Tantrisme: la pulsion me poussant à chercher les sens qui modifieraient mon cri

Ventriloque : la carrière voulue de mes tripes qui s’en iraient là-bas me laissant ici

Vitriol: l’acide sur ma peau m’écorchant alors qu’en donnant le change je souris

Contre-remerciements ou dénigrements (au choix, au tri)

Je ne remercie pas le juge M, veule aux cils papillonnants

qui enclencha d’un coup de son cerveau si bot ce tourment

Je ne remercie pas mon ex mari ce vil et stupide couillon

qui pour ces vers écrire pourtant fut hélas mon inspiration

Je ne remercie pas ma chère belle mère perfide et sotte

qui me fit déni en lui inspirant ceci avide à joues de lotte

Je ne remercie pas mon gentil beau-père dont les couilles

N’existèrent qu’un temps bref avant de devenir nouilles

Lecture de mon poème sur youtube 

http://www.youtube.com/watch?v=TYvBS8ld5fQ

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