Coupez donc le bois ramassez copeaux
6 janvier 2016

Coupez donc le bois, ramassez copeaux
Nous ferons des nids, repaires aux oiseaux
Chantons avec eux, chant des élans morts
Un pas pour nous deux, un pas pour l’éclore
Violencelle en main j’étreindrai rideaux
Tu me rendras cœur, coupons aux ciseaux
Les vastes douleurs en faire oripeaux
Réduisons rancœur, le trépas des torts
Coupez donc le bois, ramassez copeaux
Nous ferons des nids, repaires aux oiseaux
Chantons avec eux, chant des élans morts
Le ruisseau se fend, au pied des roseaux
Côtoyer l’étang, eau des tourtereaux
Les mensonges médits, silence des sorts
Dérision oubli, jeu des métaphores
Les brûlures des anges, faits au chalumeau
Coupez donc le bois, ramassez copeaux
Nous ferons des nids, repaires aux oiseaux
Chantons avec eux, chant des élans morts
Un pas pour nous deux, un pas pour l’éclore
Violencelle en main j’étreindrai rideaux

La version ancienne du Rondeau ci-dessus et la version moderne du Rondeau ci-dessous
Essai de mettre en musique le poème
Coupez donc
6 janvier 2016

Coupez donc le bois, ramassez copeaux
Nous ferons des nids, repaires aux oiseaux
Chantons avec eux, chant des élans morts
Un pas pour nous deux, un pas pour l’éclore
Violencelle en main j’étreindrai rideaux
Tu me rendras cœur, coupons aux ciseaux
Les vastes douleurs en faire oripeaux
Réduisons rancœur, le trépas des torts
Coupez donc
Le ruisseau se fend, au pied des roseaux
Côtoyer l’étang, eau des tourtereaux
Les mensonges médits, silence des sorts
Dérision oubli, jeu des métaphores
Les brûlures des anges, faits au chalumeau
Coupez donc

Beethoven’s silence – Ernesto Cortazar