O Lune de mes nuits blanches
(Poème écrit sous forme de Sonnet Occitan traduit en anglais ici)
19 juin 2016

La chaleur du désert n’empêche froid dans le Cœur
Du temps de l’innocence je garde instants fraîcheur
De courses dans les prés verts avant temps de rancœur
Quand acte déliquescence engendra fruit d’aigreur
Une chanson de Prévert ranime en moi clameur
Du temps de l’insouciance le long d’années bonheur
Chantant à cœur ouvert je recueille les pleurs
De mille nuits d’existence de vies rouges comme des fleurs
O Lune de mes nuits blanches dans tes robes argentées
Vois-tu les traces mortelles de nos ébats blessés ?
J’ai la mémoire qui flanche de trop d’âmes arpentées
Les vies lasses s’amoncellent en des remparts dressés
Echafaud où l’on tranche les cous aux lignes bleutées
Marées mortes ritournelles pour des devins pressés
Lecture du poème:

Sois tranquille – Emmanuel Moiré
Sans dire un mot – Emmanuel Moiré
Beau malheur – Emmanuel Moiré