Mon marin virtuel, mon marin à moi

Mon marin virtuel

Las et sombre marin

Que j’aspire ton chagrin

Que ton deuil prenne fin

Ton sourire ? Mon refrain !

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Cœur refreine ton élan

Amour perdu d’antan

L’esprit s’égare souvent

Le cœur porte son carcan

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Œil qui souvent s’oublie

De l’impossible fait fi

Regardant l’infini

A lui, le cœur relie

 —

Spleen éternel, doux spleen

L’espoir donc se termine ?

Sombre vérité mesquine ?

Courte, l’aventure marine…

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Ce cœur, peut-être las

Porte en lui son trépas

Je le conjure, il bat !

Marin, siffle, je suis là

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Sans fards, détours, sans lois

Confie-moi tes émois

De mon cœur, tu es roi

Ma liberté, ma foi

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Marin, ravive ton cœur

Je recueille, sèche, tes pleurs

Que je sois de tes fleurs

Amante, fille, mère et sœur