21 janvier 2011 (réponse)
O cieux peu cléments pour un lointain avenir
Tristes sont les rois mages
Leurs présents pendant comme des veines éclatées
De tant de déserts de sables crient qu’on puisse ouïr
Le cri de dingos
Le bastion dernier que yeux mourants repèrent
Une joie éphémère
Dans pierres en carrière
Un moment de psaumes de joie infinie
Un relent de vie
Marée emporte loin le plus puissant navire
Les vagues déferlantes meurent grondent
S’écrasent vent en poupe sur sombres rivages
L’enclume en ancre pour dormir de jour en nuit gémissant
Le rêve revient en rousse lune bruinant sur soir de brune
O arbre bordant le tourment nocturne
Arbre de sagesse, confins de nos mémoires vendues
A nos heures révolues
La joie d’hier s’en va, germe de spleen la culbutant
Mémoire éphémère, enfouie dans mon cœur
Songe d’une nuit passée à éviscérer abats
Tort raie son hier
Ame baluchon, cœur en bandoulière
Pieds vaquant en sinistre route esprit las
Un pas devant l’autre à l’endroit du trépas