Mort d’un cygne
19 décembre 2013
Blanc de nacre si vivifiant
Fraîcheur à jamais égalée
Nu doux pâleur s’exposant
De tout temps demi-vérité
Un pas deux trois refaisant
Six en dix temps dévoilée
Vol ne vient qu’après élan
Ailes battant bleue liberté
Lourd de corps s’assumant
Poids de retenue las inhibé
Frêle de vrai le retrouvant
Cou croix blancheur exhibé
Blanc de jour le mortifiant
Halte là un geste trop zélé
Ailes déployées se fermant
Enferment en soi rêve ailé
Las le pas en demi-devers
Entre le doute malheureux
Fastes réels en mot de vers
Résistants en trompe cieux
Bat la mesure en toc pivert
D’un écrit rouge amoureux
Bois de sec lui repeint vert
Temps d’un en fin de deux
Réveil chancelant d’Univers
Un pour un et l’être heureux
Deux de trois pas en arrière
Silence clôt de cygne le vieux
J’ai écouté un soir d’hiver
Un chant de cygne glorieux
Et comme dans un fait divers
Mort il gisait à mes yeux