Nuit

Nuit

15 mai 2011

Nuit

Elle coule en mes veines aujourd’hui

Au goût du sombre de l’infini

Elle traverse mes mille et une vies

Au profond de ma chair flétrie

Nuit

Il parle de désespoir maudit

D’attrition de l’amour contrit

D’espoir du cœur ainsi banni

D’un orphelin de mère enfui

Nuit

Elle s’élève épaisse en déni

De sang et de chair est pétrie

Son sel en mes plaies tant meurtrit

Un placenta qu’une tête renie

Nuit

Comme parole vilaine d’un esprit

Vaquant à la haine par ennui

Fol est celui qui de plaies rit

Le glas parfois se meurt aussi