16 février 2011
D’aube de bleu
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L’aube naissant invoque un jour de douceur
La mer s’étire telle une soie infinie
Que la paix revienne enfin en ton cœur
Que passe la touche de la mélancolie
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La mer s’étire telle une soie infinie
Sous la caresse d’un ciel bleu langoureux
Que passe la touche de la mélancolie
Que joie de vivre habille un temps tes yeux
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Sous la caresse d’un ciel bleu langoureux
La mer veille une bleue sirène assoupie
Que joie de vivre habille un temps tes yeux
Que la douleur de cœur soit assourdie
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La mer veille une bleue sirène assoupie
Le soleil chauffe son nu de dos cambré
Que la douleur de cœur soit assourdie
Pour que le mal ne soit pas dénombré
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Le soleil chauffe son nu de dos cambré
La lune argente l’éclat de sa nageoire
Pour que le mal ne soit pas dénombré
Il faut de l’enfance trouver pataugeoire
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La lune argente l’éclat de sa nageoire
Les dieux de sa présence veulent s’imprégner
Il faut de l’enfance trouver pataugeoire
Pour que le roi de cœur puisse enfin régner
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Les dieux de sa présence veulent s’imprégner
Le vent soulève sa chevelure éparse
Pour que le roi de cœur puisse enfin régner
Il faut du bouffon laisser voir la farce
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Le vent soulève sa chevelure éparse
Une toison dort sur sa nuque en cadeau
Il faut du bouffon laisser voir la farce
Cœur de méduse invente en soi radeau
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Une toison dort sur sa nuque en cadeau
Nul sort n’égale de beauté sa mémoire
Cœur de méduse invente en soi radeau
A un vaillant de pleurs s’octroie la gloire
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Nul sort n’égale de beauté sa mémoire
Neptune de son bleu augmente la pâleur
A un vaillant de pleurs s’octroie la gloire
L’aube naissant invoque un jour de douceur
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Lecture sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=0MDO83uPHCw
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